Pour sa 55ème édition, la Festa do Peão de Barretos (SP) a mis la barre très haute. En plus de régaler ses spectateurs des plus beaux rodéos du continent sud-américain, la programmation 2010 offre un florilège d’attractions : concerts inédits, manèges pour enfants, gastronomie locale et autres surprises… Avis aux amateurs de taureaux, de frissons et de santiags élimées, Barretos est en effervescence jusqu’au 29 août !
Adeline Darnil
Si ce pays n’était pas si grand, on ne parcourrait pas 500 km pour atteindre seulement l’autre bout d’un état ! Mais le chemin qui mène de São Paulo à Barretos et ses quelque cinq heures de voiture valent pourtant le détour. Partant d’un simple mouvement en 1956 "dos independentes" - à savoir un groupe de jeunes natifs de Barretos, majeurs, célibataires et indépendants financièrement - l’évènement a pris une tournure mondialement reconnue. Cette année, rien que la Chine, L’Italie, la Hollande, l’Australie, l’Espagne, les Etats-Unis, le Panama, l’Uruguay et le Brésil seront représentés ! Du 19 au 29 août, pas moins de 80.0000 visiteurs sont attendus au Parque do Peão, le lieu des festivités.
Un voyage dans le temps
Chaque soirée débute vers 19h, dès l’entrée au Parque do Peão payante et ouverte à tous. L’immense esplanade est agencée autour des arènes et se compose de multiples échoppes, restaurants, attractions, stands de jeux et bars à thèmes à ciel ouvert. A peine le portail franchi, les odeurs alléchantes de churrasco, les airs nerveux de sertanejo et la dégaine chaloupée des visiteurs donnent le ton : on est bel et bien entré en terre de poussière et de feu. Très vite, nos réflexes de citadins se volatilisent, notre carcan de vieille Europe s’effondre et le flot des cowboys d’un soir nous emporte ! La nuit ne fait que commencer et ô joie, la température s’est faite plus douce, pour le plaisir de nous tous…
Place au rodéo !
Une arène de quelque 35.000 personnes, des projecteurs éblouissants comme en plein jour, un speaker déchainé au fort accent du Mato Grosso do Sul, voilà le décor du plus grand rodéo d’Amérique Latine ! Les compétiteurs fringants, numérotés, bottés et chapeautés sont venus un à un saluer le public et visiblement en imposer puisqu’aucun d’eux n’a daigné esquisser un sourire. Et pour cause. Dans quelques minutes, ils monteront une bête qui, plus qu’à une vachette d’Interville, s’apparente plutôt au monstre Minotaure incarné par plus de 500 kilos de muscles et de chair… Silence dans l’assemblée et tension dans les coulisses, puisque les bestiaux volontairement excités sont prêts à surgir de leurs cages. Un dernier feu d’artifice des plus éblouissants et le concours peut démarrer ! Une première barrière s’ouvre sur un taureau fulminant qui s’élance sur la piste. Son cavalier - qui ne frime plus - doit tenir 8 secondes au minimum pour se maintenir dans la compétition, sans quoi il ne récoltera que les rugissements éhontés d’un public somme toute plutôt débonnaire. Ils seront une trentaine à défiler ainsi mais peu d’entre eux resteront dans la course. C’est ensuite le jury qui déterminera le champion en fonction de son style et de la puissance du taureau. Le spectacle, aussi délirant qu’il puisse paraître, est puissant mais n’a rien de cruel comparé à une corrida espagnole. Le public, lui, se régale à coups de oh ! et ah ! en toute trivialité… On croit rêver !
Les autres réjouissances de Barretos 2010
A peine le rodéo terminé, la soirée ne fait que s’échauffer puisque une série de shows s’ensuit : défilés de samba, exhibitions et cascades, surenchère de feux d’artifice, concerts… La fosse de l’arène s’ouvre alors au public pour contenir un maximum de spectateurs et l’ambiance atteint son paroxysme. Cette année, la programmation musicale très éclectique va du pop rock à l’incontournable sertanejo. Si Victor & Leo, Mariah Carey, Tom & Arnaldo, la banda Restart et Alexandre Peixe, Fernando & Sorocaba et Zé Henrique & Gabriel, Dejavu do Brasil et Bonde do Forró, Thales & Thiago se sont déjà produits depuis le début de la Festa, la suite du programme est tout aussi réjouissant : Cesar & Paulinho, Sergio Reis et Gian & Giovani (le 25), Eduardo Costa (le 26), João Bosco & Vinicius et Hugo Pena & Gabriel (le 27), Luan Santana, Jorge & Mateus, Matogrosso & Mathias et João Carreiro & Capataz (le 28)… Soit en tout, 100 shows musicaux donnés au Parque do Peão pendant les onze jours de fête.
A voir, à faire absolument !
S’il ne reste plus que quatre jours pour profiter de ce folklore brésilien, il est toujours temps de se préparer pour Barretos 2011 ! Dans ce cas n’hésitez pas à y mettre les formes : stetson-santiags-jeans seront de rigueur et quelques pas de danse de sertanejo aussi !
Un voyage dans le temps
Chaque soirée débute vers 19h, dès l’entrée au Parque do Peão payante et ouverte à tous. L’immense esplanade est agencée autour des arènes et se compose de multiples échoppes, restaurants, attractions, stands de jeux et bars à thèmes à ciel ouvert. A peine le portail franchi, les odeurs alléchantes de churrasco, les airs nerveux de sertanejo et la dégaine chaloupée des visiteurs donnent le ton : on est bel et bien entré en terre de poussière et de feu. Très vite, nos réflexes de citadins se volatilisent, notre carcan de vieille Europe s’effondre et le flot des cowboys d’un soir nous emporte ! La nuit ne fait que commencer et ô joie, la température s’est faite plus douce, pour le plaisir de nous tous…
Place au rodéo !
Une arène de quelque 35.000 personnes, des projecteurs éblouissants comme en plein jour, un speaker déchainé au fort accent du Mato Grosso do Sul, voilà le décor du plus grand rodéo d’Amérique Latine ! Les compétiteurs fringants, numérotés, bottés et chapeautés sont venus un à un saluer le public et visiblement en imposer puisqu’aucun d’eux n’a daigné esquisser un sourire. Et pour cause. Dans quelques minutes, ils monteront une bête qui, plus qu’à une vachette d’Interville, s’apparente plutôt au monstre Minotaure incarné par plus de 500 kilos de muscles et de chair… Silence dans l’assemblée et tension dans les coulisses, puisque les bestiaux volontairement excités sont prêts à surgir de leurs cages. Un dernier feu d’artifice des plus éblouissants et le concours peut démarrer ! Une première barrière s’ouvre sur un taureau fulminant qui s’élance sur la piste. Son cavalier - qui ne frime plus - doit tenir 8 secondes au minimum pour se maintenir dans la compétition, sans quoi il ne récoltera que les rugissements éhontés d’un public somme toute plutôt débonnaire. Ils seront une trentaine à défiler ainsi mais peu d’entre eux resteront dans la course. C’est ensuite le jury qui déterminera le champion en fonction de son style et de la puissance du taureau. Le spectacle, aussi délirant qu’il puisse paraître, est puissant mais n’a rien de cruel comparé à une corrida espagnole. Le public, lui, se régale à coups de oh ! et ah ! en toute trivialité… On croit rêver !
Les autres réjouissances de Barretos 2010
A peine le rodéo terminé, la soirée ne fait que s’échauffer puisque une série de shows s’ensuit : défilés de samba, exhibitions et cascades, surenchère de feux d’artifice, concerts… La fosse de l’arène s’ouvre alors au public pour contenir un maximum de spectateurs et l’ambiance atteint son paroxysme. Cette année, la programmation musicale très éclectique va du pop rock à l’incontournable sertanejo. Si Victor & Leo, Mariah Carey, Tom & Arnaldo, la banda Restart et Alexandre Peixe, Fernando & Sorocaba et Zé Henrique & Gabriel, Dejavu do Brasil et Bonde do Forró, Thales & Thiago se sont déjà produits depuis le début de la Festa, la suite du programme est tout aussi réjouissant : Cesar & Paulinho, Sergio Reis et Gian & Giovani (le 25), Eduardo Costa (le 26), João Bosco & Vinicius et Hugo Pena & Gabriel (le 27), Luan Santana, Jorge & Mateus, Matogrosso & Mathias et João Carreiro & Capataz (le 28)… Soit en tout, 100 shows musicaux donnés au Parque do Peão pendant les onze jours de fête.
A voir, à faire absolument !
S’il ne reste plus que quatre jours pour profiter de ce folklore brésilien, il est toujours temps de se préparer pour Barretos 2011 ! Dans ce cas n’hésitez pas à y mettre les formes : stetson-santiags-jeans seront de rigueur et quelques pas de danse de sertanejo aussi !
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