Foi Zília Nazarian que nos apresentou Johanne Hauber-Bieth. E nós não poderíamos deixar de compartilhar com nossos webleitores o verso delicado desta poetisa talentosa, dona de um virtuosismo melódico encantador. C´est l´heure de poésie!!! Para ilustrar a poesia de Johanne, a arte sublime de Maurice Denis e Séraphine de Senlis.
Le rêve…
(Sonnet)
Au-dessus des monts noirs de la réalité,
Le rêve étend son aile avec force et tendresse
Pour mettre dans le cœur qui manque d’allégresse,
En redorant ses jours, l’espoir, la liberté…
Il est ce grand soleil lorsque l’obscurité,
Vilement, affermit cette voûte traîtresse
Qu’établit le chagrin, la honte ou la détresse,
Versant toujours un peu sur elle sa clarté.
Allégeant tous nos maux, telle une main tendue,
Charitable et certaine offrant son étendue,
Il reste ce trésor négligé quelquefois.
Or les chemins de pierre où l’on attend sa flamme,
Sitôt qu’il apparaît et chante à pleine voix,
Fleurissent brusquement, faisant vibrer notre âme.
(Sonnet)
Au-dessus des monts noirs de la réalité,
Le rêve étend son aile avec force et tendresse
Pour mettre dans le cœur qui manque d’allégresse,
En redorant ses jours, l’espoir, la liberté…
Il est ce grand soleil lorsque l’obscurité,
Vilement, affermit cette voûte traîtresse
Qu’établit le chagrin, la honte ou la détresse,
Versant toujours un peu sur elle sa clarté.
Allégeant tous nos maux, telle une main tendue,
Charitable et certaine offrant son étendue,
Il reste ce trésor négligé quelquefois.
Or les chemins de pierre où l’on attend sa flamme,
Sitôt qu’il apparaît et chante à pleine voix,
Fleurissent brusquement, faisant vibrer notre âme.
Aux sens de la nature…
Quand la chanson du vent fait danser leur feuillage,
Les arbres, de tous bois, vibrent à l’unisson,
Les oiseaux dans leur nid connaissent le frisson
Que donne un soir de bal laissant dans son sillage
Un souvenir heureux !
Lorsque le gai ruisseau joyeusement scintille
Entre les saules gris sous les baisers du jour,
De son lit, les roseaux frémissent tour à tour
Pour graver dans l’azur dont la lueur pétille
Un souvenir heureux !
Quand de la violette ou d’une fleur charnue
Monte un parfum suave en effluve enivrant
L’air est soudain plus doux dans son moindre courant
Et transporte en plein coeur, avec sa force nue,
Un souvenir heureux !
Lorsque les fruits offerts, mûrs de saveur gourmande,
Pleins d’arômes exquis, pèsent sur les rameaux,
Des blessures du gel sont oubliés les maux
Pour mettre dans leur goût, que la bouche quémande,
Un souvenir heureux !
Quand vibre le satin de ces douces corolles
Ne s’ouvrant que le soir pour embrasser la nuit
Qui les caressera sous la lune sans bruit,
S’inscrit à tout jamais parmi les herbes folles
Un souvenir heureux !
Sitôt que le bonheur sourit à la nature
Tout s’éclaire et, d’un trait, montre sans la farder
Chaque beauté soumise à qui sait s’attarder,
Offrant à l’âme émue où la paix s’aventure,
Un souvenir heureux !
Merci d'avoir mis mes poèmes à l'honneur avec de si belles illustrations, particulièrement celle de Séraphine de Senlis dont le talent me touche et pour laquelle j'ai une affection particulière...
ResponderExcluirObrigado por colocar os meus poemas no centro das atenções com tais belas ilustrações, especialmente a de Seraphine de Senlis, cujo talento para tocar em mim e que eu tenho um carinho especial...
Johanne Hauber-Bieth
Poète au Féminin
Présidente-Fondatrice du Panthéonde la Poésie
Grand Prix des Lettres 2006
Plume d'Or 2007
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